Discussion annuelle AéCS – skyguide
En introduction de la discussion annuelle 2014 à Wangen, Daniel Weder (CEO de skyguide) a souligné une fois de plus que l'Aéro-Club de Suisse est bien perçu et respecté par skyguide comme représentant de l’Aviation Générale et donc également de l'aéromodélisme.
PG. Cette attitude positive a pu être ressentie tout du long lors des entretiens sur des thèmes particuliers, et elle nous donne la garantie en tant qu'important utilisateur de l'espace aérien, que nous trouverons une oreille attentive pour ce qui est de sa réglementation.
Concernant les projets en cours des deux côtés, il a été procédé à des “états des lieux” et à l’élaboration d'accords sur les procédures à venir, qui ont été obligeamment consignés. Lors des discussions ouvertes sur les thèmes de sécurité aérienne à l'ordre du jour, les experts ont exposé les faits et les points de vue de manière conciliante bien qu'en précisant clairement les positions, avec jugement éminemment compétent et reprise pour en poursuivre le traitement.
Dans son compte-rendu sur le thème des „Local Agreements pour l'aéromodélisme“ dont il s’agit ici d’accords spéciaux pour le règlement de l'aéromodélisme dans les zones de contrôle comme à proximité des aérodromes, le président de la FSAM a insisté sur l'excellente qualité de la collaboration avec skyguide, mais en critiquant toutefois sans ambiguïté la mise en œuvre très hésitante des accords pourtant définis en principe depuis longtemps. Olivier Perrin, directeur de skyguide national, a justifié ces retards considérables par la pénurie de ressources en personnel survenue par suite des restructurations, et confirmé l'accord conclu avec la FSAM dans la foulée de la future mise en oeuvre. Pour ce qui est de la suite de la procédure, il ne peut énoncer aucun engagement formel, à la date présente, quant à un calendrier. PG prie aussi de documenter au moins l'importance de cette thématique vis-à-vis des membres de la FSAM, pour retrouver la dynamique initiale du côté de skyguide.
La présentation du projet de FLARM au sol, commun à l'AéCS comme aux Fédérations de discipline vol à moteur, vol à voile et aéromodélisme, est saluée par skyguide comme contribution proactive à l'accroissement de la sécurité aérienne aux alentours des terrains d'aéromodélisme et a été consignée en conséquence dans le procès-verbal).
Peter Germann explique ensuite la segmentation de la scène des drones se dessinant en Suisse, en matière d'exploitation, de réglementation et d'assurances. Il souligne que les drones allant jusqu'à 30 kg, utilisés exclusivement à des fins de loisirs et toujours sous contact visuel direct uniquement, sont considérés chez nous comme aéronefs modèles réduits et donc soumis aux règles existantes. Pour les usagers de ces engins, la FSAM s'entend comme représentant d'intérêts et comme interlocuteur vis-à-vis des instances de réglementation.
Dans un deuxième segment, les utilisateurs et fabricants de drones, comprenant également ceux de plus de 30 kg et pouvant faire l'objet d'un emploi commercial, commencent présentement à se former à la défense de leurs intérêts. Certains de ces engins volants, pouvant aussi opérer en dehors du contact visuel direct, ne font pas partie selon la FSAM de la catégorie des aéronefs modèles réduits. Comme par ailleurs, ces exploitants et fabricants ne sont généralement pas membres de la Fédération suisse d'aéromodélisme, la FSAM ne se considère pas comme en mesure de défendre leurs intérêts. Olivier Perrin, directeur de skyguide national, est heureux de prendre connaissance de ce développement, et apprécierait que les chefs de file des „drones non prévus pour l'aéromodélisme“ s'annoncent vis-à-vis de skyguide comme interlocuteurs.
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